Materazzi tacle Zlatan

Après Zinedine Zidane, Marco Materazzi s'est fait un nouvel ami. Mardi dans France Football, l'ancien défenseur italien a durement critiqué Zlatan Ibrahimovic, son ancien coéquipier à l'Inter Milan, qu'il juge beaucoup trop égoïste pour être un aussi grand joueur que Messi ou Ronaldo.

Provocateur sur le terrain du temps de sa carrière, Marco Materazzi l’est toujours dans la presse. Dans un long entretien paru ce mardi dans France Football, l’ancien défenseur transalpin, aujourd’hui âgé de 39 ans, égratigne bon nombre de personnalités du ballon rond. Bien sûr, l’ex-Nerazzurri est revenu une nouvelle fois sur l’épisode qu’il a rendu célèbre aux yeux du monde entier, à savoir le coup de tête que Zinedine Zidane lui avait adressé en finale de la Coupe du monde 2006. Pour "Matrix", le meneur de jeu tricolore aurait dû reconnaître lui avoir serré la main sur le parking d’un hôtel à Milan en novembre 2010:"Si Zidane avait reconnu m’avoir serré la main, tout le monde aurait dit: 'Zidane est un seigneur parce qu’il a serré la main à cette merde'… Il a perdu une occasion de mettre fin à cette histoire et de faire belle figure".

Mais le natif de Lecce ne s’est pas contenté d’évoquer le comportement de son meilleur ennemi, ce dernier a également parlé longuement de l’attitude de Zlatan Ibrahimovic, du temps où ils se sont côtoyés à l’Inter. Le Suédois y a joué de 2006 à 2009. "Quand il est arrivé à l’Inter, notre relation était bonne, mais ensuite le rapport a changé, explique Materrazzi. Tous les joueurs ne sont pas forts comme lui. Mais quand un coéquipier est en difficulté, on doit l’aider, et non le massacrer. C’est son grand défaut. Une équipe, ce n’est pas seulement un joueur. C’est peut-être la raison pour laquelle il n’a jamais réussi à devenir Messi ou Ronaldo".

S’il reconnaît le talent de l’avant-centre du PSG, l’ancien international transalpin (41 sélections, 2 buts) souligne le manque de recul du Scandinave: "Que ce soit un phénomène, un des cinq plus grands joueurs au monde, ça ne fait aucun doute. C’est un des plus grands joueurs avec qui j’aie joué. Mais on est vraiment grand quand on se met aussi à la disposition du groupe. Il veut toujours gagner et, pour lui, les choses sont tellement faciles qu’il n’admet pas que les autres fassent des erreurs. Mais ça ne peut pas être ainsi. Ce n’est jamais sa faute. En cela, je vois un point faible de son caractère". Pas habitué à avoir sa langue dans sa poche, Ibrahimovic devrait sans nul doute ne pas tarder à répondre à Marco Materazzi, qui sait exactement comment faire parler de lui.

c'est un peu vrai que zlatan ce met pas souvent au service de l'equipe et rale trop