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Thiago Silva : « difficile aujourd’hui d’envisager de partir, j’ai appris à aimer Paris »

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Thiago Silva : « difficile aujourd’hui d’envisager de partir, j’ai appris à aimer Paris » Empty Thiago Silva : « difficile aujourd’hui d’envisager de partir, j’ai appris à aimer Paris »

Message  deney Mar 2 Avr 2013 - 11:38

« J’aurai toujours la nostalgie des bonnes choses. Je suis nostalgique de Rio de Janeiro, de mes années à Fluminense, de Milan, du club comme de la ville. Demain, si je devais partir du PSG, je serais nostalgique également. Paris me manquerait. Parce qu’avec le temps, j’ai appris à aimer Paris. Il m’est même difficile aujourd’hui, d’envisager de partir. Pendant deux mois, je venais à l’entrainement en trainant ma tristesse. Puis j’ai repris confiance et senti que l’ambiance dans le groupe s’améliorait peu à peu. Je me sens beaucoup mieux aujourd’hui, et cela se ressent aussi sur le terrain. J’ai très envie de m’inscrire au PSG dans la durée. Je reviens parfois à Milanello pour me faire soigner, parce qu’en quittant Milan, j’ai quitté mon physiothérapeute brésilien, Marcelo Costa, dont je suis très proche. Il connait mon corps comme personne d’autre. »
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Thiago Silva : « difficile aujourd’hui d’envisager de partir, j’ai appris à aimer Paris » Empty Re: Thiago Silva : « difficile aujourd’hui d’envisager de partir, j’ai appris à aimer Paris »

Message  Vador Mar 2 Avr 2013 - 17:14

L'adaptation à un nouveau club et qui plus est à un nouveau pays est parfois délicate ... mais ce Thiago Silva s'est vite intégré quand même. Il va nous apporter beaucoup ... et pendant encore des années


Dernière édition par Vador le Mar 2 Avr 2013 - 20:32, édité 1 fois
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Thiago Silva : « difficile aujourd’hui d’envisager de partir, j’ai appris à aimer Paris » Empty Re: Thiago Silva : « difficile aujourd’hui d’envisager de partir, j’ai appris à aimer Paris »

Message  Invité Mar 2 Avr 2013 - 18:29

Une belle mentalité et loin d'être crétin. Ca fait plaisir!!
Maintenant il est sûr que partir de Milan c'est pas facile mais l'adaptation fut rapide et au niveau des performances ca ne s'est pas vu. Un bon gars notre Silva.

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Thiago Silva : « difficile aujourd’hui d’envisager de partir, j’ai appris à aimer Paris » Empty Re: Thiago Silva : « difficile aujourd’hui d’envisager de partir, j’ai appris à aimer Paris »

Message  Paaauleta Mar 2 Avr 2013 - 20:05

Voici l'interview complète, avec en prime un joli petit tacle sur Barton :


"Peut-être le match de notre vie"

THIAGO SILVA brûle d'impatience de retrouver le Barça et de disputer un duel monstrueux avec Lionel Messi. Le capitaine parisien évoque aussi, désormais, son bonheur d'évoluer à Paris.

La saison dernière, sous le maillot de l'AC Milan, il avait déjà affronté quatre fois le FC Barcelone, en phase de groupes (2-2, 2-3), puis en quarts de finale (0-0, 1-3). Si Thiago Silva n'a encore jamais vu chuter les Catalans, il vit avec la conviction que ce rival n'est pas infaillible. Devenu capitaine du PSG depuis le déplacement au Dynamo Kiev (2-0, le 21 novembre), l'international brésilien (33 sélections) a trouvé une régularité dans ses performances qui conforte sa réputation de meilleur défenseur du monde. Plus gros transfert de l'histoire du football français, le « Monstre », recruté l'été dernier pour 42 M€ (+ 7 M€ de bonus), évoque également sa passion immense pour le football. Tout en adressant une pique acérée à un certain… Joey Barton.

« VOUS AURIEZ PU évoluer face à Zlatan Ibrahimovic ce soir…
– Oui, l'été dernier, le Barça était entré en contact avec mon agent (Paolo Tonietto). C'est un club où tous les joueurs rêvent un jour d'évoluer. Quand j'étais enfant j'en rêvais aussi, mais ça ne s'est jamais réalisé. Quand Barcelone est venu l'an passé, je discutais déjà avec le PSG. J'avais même donné ma parole à Leonardo que si je quittais Milan ce serait pour signer à Paris. À partir du moment où je donne ma parole, je ne reviens plus en arrière.

– Quelles seront les clés tactiques du choc contre Barcelone ?
– Rester tranquilles et concentrés de la première seconde à la dernière. Ne pas oublier que la qualification se jouera sur deux matches, et pas seulement à l'aller. Barcelone est une équipe qui maîtrise énormément le ballon et qui presse beaucoup l'adversaire quand elle le perd. Garder beaucoup le ballon, ça limite forcément les chances de l'adversaire de jouer. On le sait d'avance. C'est pourquoi il faudra rester calmes et exploiter la moindre faille qui apparaîtra chez eux. Des failles, il y en aura, à l'aller comme au retour. Dans ces moments-là, on devra être forts et efficaces.

– Quel peut être le point faible du Barça, justement ?
– Toutes les équipes en ont un, nous comme eux. On sait qu'ils ont peut-être un tout petit point faible, mais je n'en parlerai pas avant le match. Ce sera dur pour nous, comme ce sera dur pour eux… On n'atteint jamais les quarts de finale de la C 1 sans le mériter. Sur le terrain, il y aura deux équipes déterminées à remporter cette compétition.

– Comment appréhendez-vous votre nouveau duel avec Messi ?
– Leo Messi est un joueur extrêmement agile et rapide, très doué dans la conduite de balle. Il n'est pas par hasard le meilleur joueur du monde depuis quatre ans. Il faut le respecter, bien sûr, et dans l'idéal, l'empêcher de prendre de la vitesse ou de trouver des espaces.

– Vous avez appelé Philippe Mexès pour prendre les derniers conseils avant d'affronter le Barça ? (1)
– (Il sourit.) Non, je n'ai parlé avec presque personne du Milan depuis son élimination. Le seul avec qui j'ai des contacts réguliers, c'est avec mon ami Mathieu Flamini. Au fond, on n'a besoin de personne pour savoir que ça va être compliqué. Mais ils auront aussi une forte pression. Dans notre vestiaire, personne n'a peur d'eux. Tout le monde brûle d'envie de jouer ce match et rêve d'éliminer Barcelone. Je sens notre groupe très concentré. Qui ne le serait pas ? C'est peut-être le match de notre vie…

– Y a-t-il des joueurs qui vous ont surpris en L 1 ?
– Il y a pas mal de joueurs de qualité, mais aucun à ressortir en particulier. En revanche, il y a en un ou deux qui m'ont beaucoup déçu. Je ne veux pas donner de noms, ce ne serait pas élégant. Mais c'est un peu étrange d'entrer sur le terrain avec pour seule idée de chercher à agresser l'adversaire. J'ai une carapace qui me permet de garder mon calme face à ces attitudes. Mais j'en ai parlé à mes coéquipiers : il y a comme un manque de respect à notre égard. Il faudrait que ça change.

– Difficile de ne pas penser au tacle de Brandao sur votre cheville lors de Saint-Étienne-PSG (2-2, le 17 mars)…
– Non, je ne parle pas de lui spécialement. Il a eu un geste dur sur cette action, mais il a fini par s'excuser. J'espère que ses excuses étaient sincères. Il y a eu d'autres matches où des joueurs ont eu des mots un peu excessifs, des entraîneurs adverses aussi. Vous savez, je ne parle pas le français, mais je le comprends très bien…

– Comment jugez-vous l'arbitrage en France ?
– Il y en a qui sifflent pour trois fois rien, qui sortent des jaunes ou des rouges assez facilement, d'autres qui privilégient un peu plus le dialogue. Le problème, avec certains arbitres, c'est qu'on dirait qu'il faut se faire ouvrir la jambe pour qu'ils expulsent l'adversaire coupable. C'est ce qui est arrivé avec le malheureux joueur de Saint-Étienne (2). Mais si sa blessure n'avait pas été visible, je ne suis pas certain que son adversaire aurait été exclu. À Saint-Étienne, grâce à Dieu, j'ai pu me relever après la faute que j'ai subie et c'est peut-être pour cela que l'arbitre n'a pas sanctionné le responsable… J'ai parfois du mal à comprendre leurs critères.

– Avez-vous encore la nostalgie du Milan ?
– J'aurai toujours la nostalgie des bonnes choses. Je suis nostalgique de Rio de Janeiro, de mes années à Fluminense (2006-2009), je suis nostalgique de Milan (2009-2012), du club comme de la ville. Demain, si je devais partir du PSG, je serais nostalgique également. Paris me manquerait. Parce qu'avec le temps, j'ai appris à aimer Paris. Il m'est même difficile, aujourd'hui, d'envisager de partir. Au début, je ne connaissais pas du tout cette ville, je ne comprenais rien à la langue. Tout était un peu confus. J'arrivais d'un autre pays. Pendant deux mois, je venais à l'entraînement en traînant ma tristesse. Puis j'ai repris confiance et senti que l'ambiance dans le groupe s'améliorait peu à peu. Je me sens beaucoup mieux dans ma vie aujourd'hui, et cela se ressent aussi sur le terrain. Désormais, je suis très heureux ici. Même si le football est imprévisible, j'ai même très envie de m'inscrire au PSG dans la durée.

– Pourquoi retournez-vous parfois vous soigner à Milanello ?
– Parce qu'en quittant Milan, j'ai quitté mon physiothérapeute brésilien, Marcelo Costa, dont je suis très proche. Adriano Galliani (le vice-président de l'AC Milan) l'avait fait venir en Italie. J'ai une immense confiance en lui. Il connaît mon corps comme personne d'autre. Marcelo, je le connais depuis Fluminense. Galliani, un grand dirigeant, m'a autorisé à revenir quand je le souhaitais pour le consulter. Alors, à chaque fois que je suis blessé, comme il lui est difficile de s'absenter pour venir à Paris, c'est moi qui vais le voir là-bas.

– En quoi le meilleur défenseur du monde peut-il encore devenir meilleur ?
– Je travaille beaucoup, je respire le football vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Chez moi, je regarde beaucoup de matches de différents Championnats, de Première comme de Deuxième Division ! Même quand je vais au restaurant, j'aime bien quand un match est diffusé sur un écran. Je vis du football. Je dépends du football. Impossible de m'en passer. Même quand je sors d'un match, je rentre chez moi et… je regarde du foot ! J'observe et je m'en sers dès le lendemain, à l'entraînement, avec l'idée de progresser encore.

– À vos yeux, quels sont les autres grands défenseurs centraux actuels ?
– Quand j'ai commencé ma carrière professionnelle, j'admirais le Paraguayen Carlos Gamarra. Ensuite, j'ai toujours beaucoup aimé Juan, l'international brésilien, qui a longtemps joué à l'AS Rome (2007-2012). J'admire aussi Rio Ferdinand, Alessandro Nesta et Nemanja Vidic. Tous ces joueurs m'ont inspiré.

– Comment voyez-vous la carrière de Sakho ?
– Il a une qualité et une force physique très importantes. C'est un défenseur qui grandit beaucoup, mois après mois, avec une mentalité exemplaire. Parfois il joue, parfois non. Mais quand il ne joue pas, il n'est pas du genre à pourrir l'ambiance. Il me fait penser à Gennaro Gattuso à Milan : même quand il était remplaçant, il parlait dans le vestiaire pour le bien du groupe. J'ai beaucoup d'admiration pour un professionnel comme Sakho. S'il continue dans cet esprit, il ira très haut. J'espère qu'il ne quittera pas le PSG l'été prochain.

– À quinze mois de la Coupe du monde, êtes-vous un peu inquiet des dernières prestations de l'équipe du Brésil ?
– Assurément, on traverse une passe difficile. Mais les grandes conquêtes sont encore plus savoureuses quand on surmonte des moments compliqués. J'espère qu'on va en sortir le plus vite possible et que le Brésil va retrouver le meilleur football du monde. En ce moment, j'entends pas mal de gens critiquer la Seleçao. Il y a même un joueur de Marseille, dont je ne me souviens plus du nom – c'est un Anglais – qui parle en mal de Neymar, du foot brésilien en général, mais aussi de Beckham, d'Ibra.

– Cet Anglais s'appelle Joey Barton.
– (Il feint de ne pas entendre.) Comme personne ne parle de lui, ça le distrait peut-être de baver sur de grands joueurs pour qu'on sache qu'il existe. Ce que cette personne ne doit jamais oublier, c'est qu'il y a sur le maillot auriverde plus d'étoiles que sur n'importe quel autre maillot. Il y en a cinq. Cinq Coupes du monde. Cela mérite un peu de respect. Ça me donne encore plus envie de gagner, pour faire taire cet Anglais. Il connaît quoi, lui, au football brésilien ? Je n'ai pas le souvenir de l'avoir affronté en sélection… Cela me touche tout ce qu'on dit sur le Brésil, parce que le Brésil, c'est tout pour moi. On fera tout pour gagner cette Coupe du monde. Le football brésilien est unique au monde. Il ne faut jamais l'oublier… »

(1) En 8es de finale de laC 1, l'AC Milan de Mexès a été éliminé par le FC Barcelone (2-0, 0-4).
(2) Lors de Saint-Étienne - Nice (4-0, le 2 mars), le milieu Jérémy Clément a subi une fracture ouverte tibia-péroné au niveau de la cheville droite, après avoir essuyé un tacle du milieu Valentin Eysseric, suspendu ensuite onze matches par la LFP.

L'Equipe
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