Journalistes sportifs courtisées
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Journalistes sportifs courtisées
En Belgique, une journaliste foot flamande vient de sortir un livre dans lequel elle dévoile le harcèlement téléphonique qu'elle peut subir dans le milieu du foot. La France n'échappe pas au phénomène... en beaucoup plus soft.
« Sais-tu que j'aime boire du champagne? J'aimerais en verser sur ton corps et le lécher partout.», « Mardi, nous deux dans les toilettes de l'aéroport de Zaventem... À voir si tu as les tripes...», « Viens-tu dormir chez moi ce soir? »...
Voici le genre de SMS qu’Hilde Van Malderen, journaliste foot pour la télévision belge, a l’habitude de recevoir de la part de joueurs belges ou d'entraîneurs depuis le début de sa carrière. Et il s’agit là des plus softs parmi ceux dévoilés dans son livre Speelgoed, dont quelques passages ont été diffusés sur le site Het Laatste Nieuws.
Dans le PAF sportif français, le phénomène existe aussi… Heureusement, en beaucoup plus mesuré.
« Bien sûr que j’ai déjà eu quelques petits appels du pied, mais pas aussi chauds que ceux que la journaliste belge décrit, avoue une journaliste de terrain de chez nous. Certains footballeurs sont sans doute persuadés que leur condition de joueur professionnel nous fait rêver et leur permet ce genre de démarches. Maintenant, il suffit aussi de notre côté d’avoir une position ou une attitude claire sur le sujet dès le début et, franchement, ça ne va pas plus loin. »
Pourtant, ces SMS existent bel et bien et semblent faire partie du jeu.
« J’ai suivi beaucoup de joueurs du PSG depuis que je suis journaliste. Et c’est vrai que j’ai reçu quelques propositions par textos, raconte la journaliste sportive Marion Aydalot (Europe 1, Canal Supporters). L’un d’eux voulait que je vienne faire un jacuzzi chez lui. J’avais trouvé ça très marrant… Surtout que je l’avais juste interviewé deux fois dans ma vie. Mais il y a un autre joueur pour qui c’était obsessionnel. C’était tout simplement devenu impossible de travailler avec lui. Le fait qu’ils tentent, à la limite ça peut se comprendre, mais c’est souvent très brut de décoffrage ! ».
Dans son récit, la journaliste flamande ne s’arrête pas aux joueurs mais cible l’ensemble du football belge, des arbitres aux entraîneurs en passant par les journalistes. Exemples à l’appui.
« Oui ça arrive aussi avec les journalistes, confirme Marion Aydalot. Ce n’est pas la même drague mais c’est tout aussi violent. Et quand tu dis non, tu sens que ta réputation va en prendre un coup. »
Pour Margot Dumont, journaliste terrain de beIN Sports, tout serait une question de profil.
« J’ai moins de soucis que d’autres filles à mon avis. Je suis sérieuse, moi-même footballeuse et ils savent que je ne suis pas une potiche. Il faut juste savoir mettre des barrières dès le départ. Et ça ne m’handicape pas tant que cela car la plupart sont des gars intelligents. »
Sa consoeur de beIN Sports, Anne-Laure Bonnet, qui parcourt les terrains depuis des années, elle, tombe des nues :
« C'est surréaliste cette histoire, s'amuse-t-elle. Que ce soit en France ou en Italie où j'ai exercé - et pourtant en Italie ils peuvent être chauds - jamais ça ne m'est arrivé. Et que l'avenir m'en préserve (rires). Car là c'est d'une telle violence, c'est inimaginable. Chez nous, nos footballeurs sont des gens biens apparemment.»
« Les joueurs français ont plus de retenue vis-à-vis de la presse car ils savent que ce n'est pas discret et que ça peut leur retomber dessus, précise Francesca Antoniotti, qui a quitté le monde du foot il y a deux ans (MCS, CFoot et aujourd'hui sur France 2 et D8, ndlr). Si on ne les provoque pas alors il ne nous arrivera rien. A part une blagounette ou deux - sans doute parce que ça leur faisait plus plaisir de répondre à mes questions qu'à Daniel Lauclair (rires) - il ne m'est rien arrivé de ce genre en tout cas.»
« Sais-tu que j'aime boire du champagne? J'aimerais en verser sur ton corps et le lécher partout.», « Mardi, nous deux dans les toilettes de l'aéroport de Zaventem... À voir si tu as les tripes...», « Viens-tu dormir chez moi ce soir? »...
Voici le genre de SMS qu’Hilde Van Malderen, journaliste foot pour la télévision belge, a l’habitude de recevoir de la part de joueurs belges ou d'entraîneurs depuis le début de sa carrière. Et il s’agit là des plus softs parmi ceux dévoilés dans son livre Speelgoed, dont quelques passages ont été diffusés sur le site Het Laatste Nieuws.
Dans le PAF sportif français, le phénomène existe aussi… Heureusement, en beaucoup plus mesuré.
« Bien sûr que j’ai déjà eu quelques petits appels du pied, mais pas aussi chauds que ceux que la journaliste belge décrit, avoue une journaliste de terrain de chez nous. Certains footballeurs sont sans doute persuadés que leur condition de joueur professionnel nous fait rêver et leur permet ce genre de démarches. Maintenant, il suffit aussi de notre côté d’avoir une position ou une attitude claire sur le sujet dès le début et, franchement, ça ne va pas plus loin. »
Pourtant, ces SMS existent bel et bien et semblent faire partie du jeu.
« J’ai suivi beaucoup de joueurs du PSG depuis que je suis journaliste. Et c’est vrai que j’ai reçu quelques propositions par textos, raconte la journaliste sportive Marion Aydalot (Europe 1, Canal Supporters). L’un d’eux voulait que je vienne faire un jacuzzi chez lui. J’avais trouvé ça très marrant… Surtout que je l’avais juste interviewé deux fois dans ma vie. Mais il y a un autre joueur pour qui c’était obsessionnel. C’était tout simplement devenu impossible de travailler avec lui. Le fait qu’ils tentent, à la limite ça peut se comprendre, mais c’est souvent très brut de décoffrage ! ».
Dans son récit, la journaliste flamande ne s’arrête pas aux joueurs mais cible l’ensemble du football belge, des arbitres aux entraîneurs en passant par les journalistes. Exemples à l’appui.
« Oui ça arrive aussi avec les journalistes, confirme Marion Aydalot. Ce n’est pas la même drague mais c’est tout aussi violent. Et quand tu dis non, tu sens que ta réputation va en prendre un coup. »
Pour Margot Dumont, journaliste terrain de beIN Sports, tout serait une question de profil.
« J’ai moins de soucis que d’autres filles à mon avis. Je suis sérieuse, moi-même footballeuse et ils savent que je ne suis pas une potiche. Il faut juste savoir mettre des barrières dès le départ. Et ça ne m’handicape pas tant que cela car la plupart sont des gars intelligents. »
Sa consoeur de beIN Sports, Anne-Laure Bonnet, qui parcourt les terrains depuis des années, elle, tombe des nues :
« C'est surréaliste cette histoire, s'amuse-t-elle. Que ce soit en France ou en Italie où j'ai exercé - et pourtant en Italie ils peuvent être chauds - jamais ça ne m'est arrivé. Et que l'avenir m'en préserve (rires). Car là c'est d'une telle violence, c'est inimaginable. Chez nous, nos footballeurs sont des gens biens apparemment.»
« Les joueurs français ont plus de retenue vis-à-vis de la presse car ils savent que ce n'est pas discret et que ça peut leur retomber dessus, précise Francesca Antoniotti, qui a quitté le monde du foot il y a deux ans (MCS, CFoot et aujourd'hui sur France 2 et D8, ndlr). Si on ne les provoque pas alors il ne nous arrivera rien. A part une blagounette ou deux - sans doute parce que ça leur faisait plus plaisir de répondre à mes questions qu'à Daniel Lauclair (rires) - il ne m'est rien arrivé de ce genre en tout cas.»
Vador- Messages : 12105
Date d'inscription : 11/09/2011
Age : 46
Localisation : Valence
Re: Journalistes sportifs courtisées
Le joueur du PSG, je met ma main à couper que c'est Lavezzi ... c'est sa signature
Ah c'est sur, qu'en plus les journalistes sont souvent des tops canons ... elles doivent être sacrément dragués
Ah c'est sur, qu'en plus les journalistes sont souvent des tops canons ... elles doivent être sacrément dragués
Vador- Messages : 12105
Date d'inscription : 11/09/2011
Age : 46
Localisation : Valence
Re: Journalistes sportifs courtisées
oui c est comme les musiciens ils peuvent se permetre
Invité- Invité
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