Patrice Dominguez est décédé
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Patrice Dominguez est décédé
Patrice Dominguez est décédé dimanche des suites d'une longue maladie. L'ancien tennisman, âgé de 65 ans, s'était reconverti en tant que consultant en 1978, et avait notamment collaboré avec France Télévisions, Europe 1, RMC, W9 et L'Équipe TV. Il était marié à Cendrine Dominguez et était père de deux enfants, Léo et Léa .
«A 65 ans, entouré de sa famille et de tous ses amis, Patrice Dominguez est décédé (...) à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière après un combat mené avec courage et dignité, a déclaré l'animatrice et productrice. Il a consacré sa vie au tennis, dont il fut un acteur aux multiples rôles au niveau mondial, tous assumés avec passion et détermination : joueur, entraineur, dirigeant, organisateur. Il en fut également la voix mais aussi l'historien avec une cinquantaine d'ouvrages consacrés à son sport.» Dominguez avait raconté le «virtuose» Roger Federer, le «fenomeno» Rafael Nadal ou encore «la fabuleuse histoire de Roland-Garros».Numéro un français dans les années 1970 (1976 et 1978) et 36e mondial au sommet de sa carrière, en août 1973, il avait décroché sept titres en double. En Grand Chelem, il avait atteint trois fois les huitièmes de finale : à Roland-Garros et Wimbledon, en 1971, et à l'Open d'Australie en 1973. C'est Patrick Proisy, son éternel rival mais aussi l'un de ses partenaires en double, qui l'avait éliminé à Melbourne.
S'il avait donné ses derniers coups de raquette en 1981, il avait préparé sa reconversion trois ans plus tôt en entamant un parcours d'hyperactif. Surnommé «Monsieur 100 000 volts» sur les courts, il n'avait pas dérogé à sa réputation en les quittant, et multiplié les activités. Il avait également embrassé les fonctions d'entraîneur (Henri Leconte, Fabrice Santoro), d'agent, de capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis (1990), de directeur de tournoi (Anvers, Monte-Carlo, Toulouse, Biarritz, Moselle, Montpellier) et de directeur technique national (1994-1996, 2005-2009).
Passionné, fin connaisseur et pédagogue, Patrice Dominguez avait sans aucun doute une «patte» qui faisait sa réputation. «Ma particularité par rapport à d’autres est que je m’intéresse beaucoup à l’histoire du tennis, avait-il raconté dans une interview au site En Pleine Lucarne en mai 2013. J’utilise donc des références de matchs, de livres, etc. Je travaille beaucoup aussi avec le réalisateur à qui je demande parfois de montrer, s’il le peut, des séquences de jeu pour les décortiquer et mettre en avant la technique, sans en faire trop. Mon souci est : le téléspectateur qui veut passer un bon moment tout en apprenant quelque chose. Si j’osais me comparer à lui, je me vois comme le Yves Calvi du tennis.» Les joueurs français, dont il était pour la plupart très proche, n'ont pas tardé à lui rendre hommage.
«A 65 ans, entouré de sa famille et de tous ses amis, Patrice Dominguez est décédé (...) à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière après un combat mené avec courage et dignité, a déclaré l'animatrice et productrice. Il a consacré sa vie au tennis, dont il fut un acteur aux multiples rôles au niveau mondial, tous assumés avec passion et détermination : joueur, entraineur, dirigeant, organisateur. Il en fut également la voix mais aussi l'historien avec une cinquantaine d'ouvrages consacrés à son sport.» Dominguez avait raconté le «virtuose» Roger Federer, le «fenomeno» Rafael Nadal ou encore «la fabuleuse histoire de Roland-Garros».Numéro un français dans les années 1970 (1976 et 1978) et 36e mondial au sommet de sa carrière, en août 1973, il avait décroché sept titres en double. En Grand Chelem, il avait atteint trois fois les huitièmes de finale : à Roland-Garros et Wimbledon, en 1971, et à l'Open d'Australie en 1973. C'est Patrick Proisy, son éternel rival mais aussi l'un de ses partenaires en double, qui l'avait éliminé à Melbourne.
S'il avait donné ses derniers coups de raquette en 1981, il avait préparé sa reconversion trois ans plus tôt en entamant un parcours d'hyperactif. Surnommé «Monsieur 100 000 volts» sur les courts, il n'avait pas dérogé à sa réputation en les quittant, et multiplié les activités. Il avait également embrassé les fonctions d'entraîneur (Henri Leconte, Fabrice Santoro), d'agent, de capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis (1990), de directeur de tournoi (Anvers, Monte-Carlo, Toulouse, Biarritz, Moselle, Montpellier) et de directeur technique national (1994-1996, 2005-2009).
Passionné, fin connaisseur et pédagogue, Patrice Dominguez avait sans aucun doute une «patte» qui faisait sa réputation. «Ma particularité par rapport à d’autres est que je m’intéresse beaucoup à l’histoire du tennis, avait-il raconté dans une interview au site En Pleine Lucarne en mai 2013. J’utilise donc des références de matchs, de livres, etc. Je travaille beaucoup aussi avec le réalisateur à qui je demande parfois de montrer, s’il le peut, des séquences de jeu pour les décortiquer et mettre en avant la technique, sans en faire trop. Mon souci est : le téléspectateur qui veut passer un bon moment tout en apprenant quelque chose. Si j’osais me comparer à lui, je me vois comme le Yves Calvi du tennis.» Les joueurs français, dont il était pour la plupart très proche, n'ont pas tardé à lui rendre hommage.
Invité- Invité
Re: Patrice Dominguez est décédé
j aimais bien ce qu il disait sur le tennis.un vrai passioné.
rip
rip
Invité- Invité
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