Le contrat en or dénoncé

Ernesto Paolillo, l’un des fondateurs du fair-play financier mis en place par l’UEFA et consultant de l’Association européenne des clubs, dénonce le contrat du Paris Saint-Germain qui, selon Le Parisien, s’est mis d’accord avec la Qatar Tourism Authority (QTA). Il s’agit d’un bail qui court jusqu’en juin 2016 avec un effet rétroactif sur l’année 2012. De quoi permettre au club de la Capitale d’éponger le déficit de l’exercice 2011-12. Toujours selon le quotidien francilien, cet accord est progressif. On évoque une base de 150 millions d’euros par saison et un plafond de 200 M€, plus divers bonus en fonction des résultats du club entraîné par Carlo Ancelotti.

Paolillo : « Interdire l’aide d’un Etat non-européen »

« Ce que fait le Paris Saint-Germain est inacceptable, peste Ernesto Paolillo. J’ai fait une proposition sur laquelle nous travaillons pour bloquer ce mécanisme diabolique. Nous devons créer un texte pour interdire l’aide d’un Etat non-européen. Il faut se hâter de bloquer ce type d’initiative. Faute de quoi le tout devient une blague si l’on accepte que certains clubs soient couverts par une entité. Mais tout le monde verra que l’UEFA ne plaisante pas. »

La DNCG n’a rien trouvé à dire…

Après être déjà passé (sans encombre) devant la DNCG, l’actuel leader du championnat de France est aujourd’hui prévenu. Avec l’arrivée annoncée du fair-play financier, le club du président Nasser Al-Khelaïfi a pourtant tenté de prendre les devants et de verrouiller son dossier. Mais le PSG risque de devoir se remettre au travail si l’instance européenne décide effectivement de se mettre en travers de la route. D’autant plus que les dirigeants parisiens ont semble-t-il déjà projeté que « les salaires de l’équipe et du staff atteindront les 200 M€ (hors charges) lors de la saison 2014-2015 » (Le Parisien). Comme Malaga a pu s’en apercevoir, la course contre la montre est lancée.