Interwiew de l'agent de Rabiot ( maman Rabiot )

Après un début de saison compliqué, Adrien Rabiot revit au sein du PSG, son club formateur. L’international Espoirs enchaîne les titularisations et les bonnes prestations. Au point, peut-être, d’être dans le onze de départ ce mercredi soir (20h45) en quarts de finale de la Ligue des champions face au FC Barcelone. Décriée pour l'emprise qu'elle aurait sur son fils, Véronique Rabiot a accepté de répondre à nos questions. Elle parle d'Adrien, de ce match très important et aussi un peu d’elle. Rencontre dans un café en vogue, face au château de Saint-Germain-en-Laye.


«Cela vous fait quoi de voir Adrien dans le groupe face au Barça?
Je suis contente pour lui car je pense qu’il le mérite. Il travaille et se bat pour ça. C’est ce qu’il souhaite depuis qu’il a six ans. C’est énorme. Il est possible que je ne réalise pas bien. Lui, il en a conscience, il a le recul nécessaire. Ce n’est pas quelqu’un qui saute au plafond. Ce n’est pas dans sa personnalité, son caractère.

Comment avez-vous réagi lors de son doublé contre Toulouse (3-1)?
J’étais en loge donc je me suis retenue. Je trouvais que c’était énorme. J’étais sans voix. Mais cela m’a fait de la peine car c’était contre Toulouse. Là-bas (il a été six mois en prêt au TFC en 2013, ndlr), il a bien progressé et je me suis dit que c’était bien mal remercier le club. Adrien aussi a eu cette réaction. On peut dire qu’Adrien revient de loin. Son début de saison a été très compliqué entre sa blessure, son transfert avorté à la Roma, sa non-présence sur la liste en C1, les négociations difficiles de sa prolongation…
Moi j’ai totalement confiance en lui donc je ne me suis jamais inquiétée. S’il n’était pas inscrit sur la liste pour la Ligue des champions, c’est parce que c’est moi qui l’ai demandé. C’était au cas où il partirait (à Rome, ndlr). Il ne l’a donc pas mal vécu. Pareil quand il est allé jouer en CFA. On a dit qu’il était puni. Alors que c’est moi, à sa demande, qui ait poussé pour qu’il aille jouer avec la réserve afin qu’il garde le rythme. Mais c’est vrai que sur le moment cela a quand même été une période compliquée. On a eu du mal à trouver un accord avec le club pour sa prolongation. Et il a été blessé 8 semaines... Ce n’était pas une blessure psychologique. Mais une vraie blessure, qui n’a pas arrangé les choses. Avec Adrien, nous formons une bonne équipe car nous avons confiance l’un en l’autre. Il ne doute pas et moi non plus.

Il s’est davantage confié durant cette période ?
On échange toujours mais il ne se confie pas plus que ça. Et moi je ne ressens pas le besoin de devoir le rassurer. Et il ne fonctionne pas au coup de tête. Je le mets au courant de mes rendez-vous. Dans les moments de doute, je lui répète qu’il y a une solution et qu’on va la trouver. Quand on n’est pas d’accord, on en discute. Chacun explique son point de vue. Lui c’est le terrain, et moi tout le reste. Chacun sait que l’autre a un savoir différent. On a un cap et on le suit. La plupart du temps, on est synchro.

Adrien Rabiot était titulaire lors de la finale de la Coupe de la Ligue. (L'Equipe)
«J'ai éduqué mes fils pour qu'ils soient libres et heureux.»
Vous arrive-t-il de lui donner des conseils ?
Si je lui donnais des conseils sur ce qu’il fait sur le terrain, il me rirait au nez. En dehors du terrain, je le conseille. Notamment sur sa façon de s’exprimer devant une caméra. Je lui dis de faire attention. Il parle bien mais il y a des mots à éviter. On a tous des tics de langage.

En octobre dernier, il a prolongé jusqu’en 2019. Sentez-vous qu’il a envie de faire carrière au PSG ?
C’est compliqué de répondre car dans le monde du football, ce qui est valable aujourd’hui ne l’est pas forcément demain. Mais Adrien est dans la recherche de stabilité. Ce n’est pas un mercenaire. Il veut s’ancrer dans une équipe, gagner sa place. C’est un compétiteur, rien ne lui fait peur. Pas même la concurrence. Il faut juste qu’il ait sa chance, qu’il puisse montrer ce qu’il sait faire, montrer qu’il a progressé.

S’il devait rester longtemps au PSG, cela vous irait-il ?
Ici, cela me va bien. Ailleurs aussi (rires). Bouger, cela fait partie de la carrière d’un footballeur. On a fait que ça jusqu’ici. Il ne travaille pas à la préfecture… Le plus important, c’est Adrien. Tant qu’il va bien… La vérité, elle est là.
« Adrien est sur la voie royale et il faut qu'il puisse continuer »

Peut-on imaginer que vous ne soyez plus à côté d’Adrien ?
Pas pour l’instant. Les jeunes footballeurs ont besoin d’un bon entourage. Cela n’empêche pas que le cordon soit coupé depuis longtemps. Mais c’est plus une question de sécurité et de confort. L’idée est qu’il soit le meilleur possible. Au club, ils sont d’ailleurs très contents que les joueurs ne soient pas seuls à cet âge-là. La construction de l’homme n’est pas terminée. Et puis, on ne fait pas des enfants pour les garder toute la vie. Il est sur la voie royale et il faut qu’il puisse continuer. Ce n’est pas extraordinaire qu’un jeune de 20 ans vive chez sa mère. Il est bien chez lui car il est bien avec sa mère et son frère (le cadet James). S’il était mieux ailleurs, il irait ailleurs. C’est un homme libre. J’ai éduqué mes fils pour qu’ils soient libres et heureux. Je l’aide juste à atteindre ses objectifs. C’est comme ça qu’il sera heureux. Pour certains, c’est compliqué de comprendre la part de la mère et la part de l’agent.

Justement, n’est-ce pas un peu schizophrénique ?
Pour moi non. L’agent veille sur le joueur. J’explique bien les choses à Adrien. Quand je rencontre les gens professionnellement, pour eux en revanche c’est compliqué. Ils ont du mal à faire la part entre la mère et l’agent. Ils ont parfois l’impression de parler à la mère alors que c’est bien à l’agent qu’ils s’adressent…

La limite n’est-elle pas parfois très proche ?
Si bien sûr. Mais les choses se font naturellement. Après, évidemment que derrière l’agent il y a toujours la mère. Il s’agit toujours de la même personne. Cela fonctionne bien. Pour moi, comme pour Adrien, c’est très clair.

Les critiques vous concernant dans la presse vous touchent-elles ?
Cela ne me touche pas. Ce qui me gêne, c’est quand ce qui est écrit n’est pas vrai. Les rumeurs, tout ça… Je n’ai pas peur de ma soi-disant réputation. Tout ce qui m’intéresse, c’est ma relation avec Adrien.»

je reste persuadé quil nous posera des problémes un jour ou l autre.

En fait plus je lis ce que sa mère dit plus c'est sûr que c'est elle le problème. Rabiot en lui même il doit être cool. Mais sa mère...
Les tensions sont apaisées mais elle a un double rôle néfaste pour tout le monde. Etre agent et mère c'est pas possible. Enfin bref si elle se calme avec le temps ça ira!
Je pense pas que ce sera Rabiot qui nous posera des problèmes mais plutôt elle!

oui c est sur que sa mére elle nous fera a nouveau des problémes.

qu'il trouve vite une nana et qu'il se marie et elle le tiendra avec le sexe et sa mère pourra toujours se faire rhabiller

Finalement, c'est pas plus mal que Rabiot soit bien entouré ... maintenant c'est sur, Maman Rabiot protège son fils mais elle aussi a retrouvé la raison ... l'intérêt de Rabiot est bien de rester au PSG

avia a écrit:qu'il trouve vite une nana et qu'il se marie et elle le tiendra avec le sexe et sa mère pourra toujours se faire rhabiller  

c'est tout a fait ça


et des qu'il aura un marmot , il prendra Bernes ou Raiola