Landreau : «Paris met le feu pour rien»

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Le football c'est comme le marché en économie. Dans un marché concurrentiel, le nombre de vendeurs et d'acheteurs est tel qu'aucun des intervenants ne peut influencer le prix pratiqué. Dans le monde du football, tous les agents économiques (les clubs concurrents) tentent, bon gré mal gré, de changer la donne et par la même d'influencer les cours des événements.



Landreau, ancien portier du PSG, s'est essayé hier soir à cet exercice. Sauf que, contrairement aux années précédentes, nous sommes plus dans un marché de concurrence vive où les rivaux fixaient le niveau et dans lequel le PSG en subissait les conséquences. Il s'agit bel et bien du club de la capitale qui se trouve en situation de monopole, c'est à dire que ceux sont bien les parisiens qui dictent le rythme imposé dans le championnat.


Alors voilà, le principal risque dans une situation de monopole ou d'oligopole, et dans lequel le PSG en est le principal agent est de se brûler les ailes soi-même. Finalement, quel est le principal rival du club de la capitale ? Le club de la capitale lui même...


L'affaire Kombouaré ou encore le cas Luyindula en sont les parfaits exemples. Ces deux histoires ont fait le buzz médiatique, sportif, etc... et ont contribué notamment à mettre le feu aux poudres. Paris, avant ce fait d'actualité puisque c'est ainsi qu'il faut le qualifier, était premier du championnat, avec en prime une trêve hivernale qui fait du bien à tous. Et voilà que les vieux démons se réveillent. Le gardien de Lille l'évoque, à ce titre, très justement : « Paris met le feu pour rien ».


Paris n'a pas besoin de ça. Les médias ont sauté sur l'occasion tellement la part se faisait belle. Les médias et le PSG : avant tout une grande histoire de « je t'aime moi non plus ». Et voilà qu'une rencontre avec Ancelotti devient aussi importante que la crise économique dans le Parisien, et dans bien d'autres d'ailleurs. Une conversation entre l'entraîneur et le directeur sportif se transforme en véritable joute verbale où Leonardo serait tout proche de l'explosion, qualifié de « pantin » par un certain Monsieur Larqué... Bref que de déformation, d'amplification et de transformation, une habitude fréquente dans la presse.


Ce qui est préjudiciable et bien dommage dans cette affaire, c'est qu'il n'y a pas de fumée sans feu. Le prince du Qatar, après quelques mois de compétition et après avoir investi plus de 85 millions d'euros, se rend compte que le jeu proposé par le PSG ne lui convient pas. Selon lui, le principal fautif est le kanak. Jusque là, tout semble être légitime, étant donné qu'il est quand même le principal actionnaire. Vu la somme dépensée lors du mercato estival, il est en droit de ne pas être satisfait. Le principal reproche que l'on pourrait lui faire est en réalité le timing, qui est loin d'être le meilleur. Autant celui du rachat a été unanimement reçu, autant cette brusque volonté ne semble pas être bien perçue par les supporters, et le monde du football en général (nous n'évoquerons pas le cas des journalistes étant donné la non-impartialité de leurs discours). Alors, le mieux est encore de laisser travailler celui qui est surnommé casque d'or et de voir, en temps voulu ce genre de décision.


Il faut le reconnaître, cet événement fait les affaires des concurrents du PSG. En effet, cette histoire est réellement une source de conflits et suscite toutes les attentions. Tout ceci peut clairement déstabiliser le club de la capitale, à l'heure de la traditionnelle crise de novembre. Landreau le confirmait hier soir au micro de Canal+ : « je trouve que par rapport à la situation, Antoine gère plutôt bien les choses. Pour nous, de l'extérieur et étant concurrent, comme le dit Lacombe de Lyon, c'est plutôt positif ».


Après, on le sait, les joueurs du PSG sont des joueurs de caractères. Et l'on peut compter sur le capitaine Sakho, ou Monsieur Céara comme le disait un certain rédacteur le week end dernier, pour faciliter l'avancée du club de la ville lumière dans le championnat.



Alors, est ce que ce trouble fait va bouleverser la hiérarchie établée, dans ce marché où le PSG en a le monopole ? L'avenir nous le dira et ceci dès dimanche face à Nancy.
POUR LES JOURNALEUX IL A TOUS A FAIT RAISON

il n'a pas été exemplaire au PSG donc qu'il reste chez les bouseux et qu'il s'occupe de son cul

Monsieur "c'est jamais de ma faute" qui se permet de donner des leçons , on crois rêver

exact, un beau salaud ce landreau !