Ce que les Parisiens doivent changer pour se remettre à gagner

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POUJOULAT/AFP
FOOTBALL - Les hommes d'Antoine Kombouaré restent sur deux défaites consécutives en Ligue 1...

«On ne change pas l’idée sur l’équipe». Dimanche soir, à peine le revers contre l’OM avalé, Leonardo est venu rassurer tout le monde: le PSG ne changera rien. Pourtant, même si les Parisiens sont toujours deuxièmes au classement et en bonne place pour se qualifier pour les 16es de finale de la Ligue Europa, les deux revers consécutifs concédés par les coéquipiers de Javier Pastore inquiètent. Oui, il y a des dossiers a trancher, et rapidement, pour que le PSG retrouve la forme qu’il tenait encore il y a quelques semaines.

Mettre Javier Pastore sur le banc – Le problème est flagrant depuis quelques temps. Il est devenu encore plus aigu ce week-end. Javier Pastore traverse une passe difficile, et c’est peu de le dire. Au Vélodrome, Antoine Kombouaré l’a sorti au bout d’une heure, soit son remplacement le plus précoce depuis son arrivée dans la capitale. Questionné sur le rendement de sa star à 42 millions d’euros, le Kanak a éludé, préférant retenir «un problème collectif». Avant le repos, une statistique faisait peur à lire: le gardien parisien, Salvatore Sirigu, avait réussi plus de passes que le meneur de jeu! L’Argentin est l’ombre de lui-même, et ses allers-retours en Amérique du Sud pour rejoindre sa sélection ont achevé de le rincer. Et comme il vient de quitter l’hôtel où il résidait depuis cet été, Antoine Kombouaré pourrait lui laisser quelques jours de repos pour qu’il déballe ses cartons dans son nouvel appartement.

Donner les clés de l’attaque à Kevin Gameiro – Lui aussi est sorti après une heure de jeu. Mais passablement énervé. Pas forcément dans la forme de sa vie, Kevin Gameiro est surtout de plus en plus frustré. Parce qu’il défend beaucoup et ne voit pas souvent de bons ballons arriver de Nenê, Ménez et Pastore. «On insiste beaucoup sur le fait de travailler sur ses qualités», expliquait Kombouaré dans la semaine. Sans effet pour le moment. L’ancien Lorientais n’a plus trouvé le chemin des filets depuis son triplé à Ajaccio, mi-octobre. Mais il est le seul à savoir marquer régulièrement, comme le prouve les huit buts déjà inscrits cette saison. S’il sait qu’il possède toujours beaucoup d’avance dans l’esprit du staff sur Mevlut Erding – en attendant le retour de Hoarau, il souffre aussi de savoir qu’il n’a pas le même statut que les artistes du milieu de terrain.

Clarifier la situation de Kombouaré – Quand il est premier, la rumeur Carlo Ancelotti vient pourrir sa semaine. Et quand le PSG rétrograde à la deuxième place, après deux défaites de suite, Leonardo clame qu’il «reste entraîneur». Le flou qui entoure la situation d’Antoine Kombouaré est nocif: il ne permet pas une évaluation objective du travail de l’entraîneur. Car si s’en séparer peut paraître injuste au regard du classement, il n’exonère par les dirigeants parisiens d’une vraie analyse sur son coaching, par exemple. A Marseille, les entrées de Bodmer et Erding ont été totalement sans effet. La titularisation de Lugano –«parce qu’il a l’expérience des grands matchs» - a été catastrophique. C’est le débriefing du coach qui paraît le plus insuffisant: «C'est d'abord une histoire de combat, d'engagement», insiste Kombouaré.

il faut changer d'entreneur le plus vite possible et il nous faut un meneur de jeux et trois ou quatre recrues au mertcato