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Interwiew Verrati ( Le journal le Parisien )

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Message  Psgwinner Mar 17 Fév 2015 - 19:29

Interwiew Verrati ( Le journal le  Parisien ) Verrat10

Assis sagement face à sept de nos lecteurs, Marco Verratti n'était pas forcément le moins impressionné. A 22 ans, le natif de Pescara affiche parfois une timidité insoupçonnée au regard de son attitude sur le terrain, où son talent et son caractère bouillant en ont fait l'un des chouchous du Parc.

Deux ans et demi après son arrivée dans la capitale, le jeune papa est un homme épanoui, clamant à l'envi son plaisir de jouer au PSG et d'habiter « dans la plus belle ville du monde ». Pendant près d'une heure, il s'est confié en français. Sa vie à Paris, l'argent, son club, la Squadra Azzurra ou son avenir : il n'a éludé aucun sujet.


Sa vie à Paris, sa famille, son avenir

STÉPHANE ROBINET. Vous sentez-vous chez vous dans la plus belle ville du monde ?
MARCO VERRATTI. Quand je suis arrivé à Paris, je ne pensais pas que je m'y habituerais aussi vite, car je viens d'une petite ville. A priori, ce n'était pas facile de changer comme cela. Mais, dès le premier jour, je me suis senti très bien ici, que ce soit avec les Parisiens mais aussi dans la ville. C'est difficile de ne pas se sentir bien à Paris.

ORNELLA CAVASINO. Que faites-vous pendant votre temps libre ?
Quand on joue tous les trois jours, on n'a pas beaucoup de temps libre. Du coup, je préfère passer du temps avec ma famille afin de voir mon fils. Je n'ai pas assez de temps pour voir mes proches.

LUDOVIC MARIETTE. Quels sont vos endroits préférés dans la capitale ?
Ce que je préfère quand je sors, c'est aller manger dans un bon restaurant. J'aime beaucoup la cuisine française, comme la cuisine italienne, et il y a beaucoup d'endroits où l'on mange très bien. Sinon, ma plus grande émotion, c'est la tour Eiffel. La voir en photo, c'est une chose, mais c'est toujours très émouvant de l'avoir en face de soi.

LUDOVIC. Comment se comportent les Parisiens avec vous ?
C'est très différent de l'Italie. Là-bas, quand tu es au restaurant, tu ne dînes pas, car les gens viennent sans cesse te voir (rires). Nous sommes plus exubérants et aussi très à l'aise avec les gens qu'on ne connaît pas. Les Parisiens sont plus respectueux, ils attendent parfois une demi-heure dehors pour me demander une photo. C'est très agréable.

SAMUEL HAINSSELIN. Comment avez-vous vécu les attentats de janvier, et êtes-vous Charlie ?
Oui. Ce qu'il s'est passé est terrible, pas seulement pour la France, mais pour le monde entier. C'était un moment très difficile, mais c'était réconfortant de voir beaucoup de gens se réunir pour combattre cela. C'est arrivé en France, mais cela peut arriver partout (NDLR : le Danemark a été frappé à son tour ce week-end). Comme j'habite à Paris, c'est encore plus fort, car cela se passe juste à côté. J'ai pensé à la douleur des familles des victimes. Je me suis senti encore plus parisien. Tu n'imagines jamais que des choses comme celles-là peuvent arriver. Il faut faire en sorte que tout cela ne puisse plus se reproduire.

ELSA CLEMENCIO. Est-ce facile de garder les pieds sur terre quand on est un jeune footballeur à qui tout réussit ?
Le foot est mon travail. La vie, c'est autre chose. Il ne faut jamais oublier qu'une carrière ne dure que dix ou douze ans au maximum. J'espère pouvoir rester toujours comme je suis. Il y a tellement de choses plus importantes que le foot... Mes proches m'aident à garder les pieds sur terre.

CYRIL TOUSSAINT . Combien de tatouages avez-vous ?
Je ne sais même pas combien j'en ai ! Ces tatouages me représentent. Il y a le nom de mon fils, celui de ma fiancée. Je ne sais même pas ce que je ferai la prochaine fois. Parfois, il y a des choses qui me passent par la tête et, hop !, je le fais. Rien n'est programmé.

STÉPHANE. Avez-vous changé sur le terrain depuis que vous êtes devenu papa ?
C'est vrai qu'avec un enfant tu deviens plus responsable. La première chose que tu fais quand tu te réveilles n'est plus de penser à toi, mais à ton fils. Je pense que nos vies sont plus belles quand on se préoccupe davantage des autres que de soi. Il n'y a rien de plus important dans ma vie que mon fils. Cela m'a permis de mûrir. Pour le foot, c'est donc aussi un avantage, car cela m'a beaucoup équilibré.

LUDOVIC. Que faites-vous de votre argent ?
J'ai la chance de ne pas avoir beaucoup de vices (rires). Je n'aime pas trop les voitures, ça me permet déjà de faire beaucoup d'économies. J'aime surtout les vacances. Quand j'ai un peu de temps, j'aime emmener tous mes amis qui n'ont pas la possibilité de voyager. Je loue une grande maison pour les réunir tous. Pour le reste, je ne dépense pas grand-chose. Il faut faire attention car, ce métier, je ne vais pas le faire toute ma vie et, après, c'est difficile de trouver un travail qui rapporte autant. Mais ce sont aussi des sacrifices. Les boîtes de nuit, tu n'y vas qu'une ou deux fois par saison. Je me rattraperai en allant danser à 40 ans (rires).

VIDEO. PSG. Verratti et l'argent : « Je n'aime pas beaucoup les voitures... »



CHRISTIAN LE FALHER. Vous voyez-vous encore dans le foot après votre carrière ?
J'aime le foot, donc peut-être que je ferai quelque chose dans ce milieu. La seule chose dont je ne voudrai plus, ce sont les mises au vert. Il y a des semaines où je passe une ou deux soirées seulement à la maison. J'aimerais rester davantage avec ma famille. En plus, j'ai peur de l'avion.

CYRIL. Pensez-vous un jour remporter le Ballon d'or ?
Sincèrement ? Non ! Il y a beaucoup de joueurs beaucoup plus forts que moi. Et c'est plus facile pour un attaquant. Je préfère gagner des trophées avec mon équipe, car cela me permet de faire la fête avec eux. Le Ballon d'or, tu fais la fête tout seul...


Chelsea, la Ligue des champions

CHRISTIAN. Etes-vous optimiste avant le défi face à Chelsea ?
Si vous m'aviez posé la question au moment du tirage au sort, je vous aurais répondu que je l'étais moins, car notre mois de décembre n'était vraiment pas bon. Maintenant, j'ai un bon pressentiment. On a remporté beaucoup de succès depuis un mois. Les victoires amènent les victoires. On peut aborder cette confrontation plus sereinement qu'il y a deux mois. Chelsea fait partie des trois meilleures équipes d'Europe mais, si on joue au maximum, on peut passer et cela nous donnerait de la confiance pour aller au bout.

VIDEO. PSG. Marco Verratti : « Un bon pressentiment » contre Chelsea »


LUDOVIC. Diriez-vous que, la saison dernière, Mourinho a été plus fort que Blanc ?
Non. Ce sont toujours les joueurs qui sont sur le terrain. Pendant le match retour, j'étais persuadé qu'on allait se qualifier. Chelsea n'a pas tant dominé que cela, ils se sont créé peu d'occasions, à part en début de seconde période avec la frappe sur la barre. Cela se joue finalement dans les trois dernières minutes, Mourinho avait mis beaucoup d'attaquants, et ils ont eu un peu de chance, c'est le football. Mais on pouvait faire mieux. On a trop attendu et reculé en regardant le chrono défiler. On n'a pas tout fait pour ne pas prendre de but. C'est une décision des joueurs, pas de l'entraîneur. On aurait pu en faire plus.

CYRIL. Il y a toujours beaucoup de rumeurs à propos de vous : le Real, le Barça, la Juventus... Une élimination face à Chelsea pourrait-elle vous pousser à changer de club ?
Ces rumeurs me font sourire. Cela entre par une oreille et ressort par l'autre. Pour moi, rester à Paris est la meilleure solution. Quand je me sens bien quelque part, je ne vois pas pourquoi je réfléchirais à partir. Je suis jeune, j'ai la confiance du club et je veux passer beaucoup de temps ici. Après, si le club me dit qu'il ne compte plus sur moi, on verra. Mais ce n'est pas le cas.

Comment prenez-vous le fait d'être l'un des chouchous du Parc ?
Je sens la confiance du public quand je suis sur le terrain. C'est le signe que j'aime l'équipe. Cela donne envie d'en faire un peu plus pour les gens qui vous aiment. J'ai envie de tout donner pour les supporteurs.


Le PSG, Zlatan, Laurent Blanc

CYRIL. Quelle est votre relation avec Zlatan Ibrahimovic ?
Nous sommes très amis. Il ne parle pas beaucoup mais donne souvent des conseils, en particulier aux jeunes, et j'ai toujours écouté les gens qui ont plus d'expérience que moi. Pour progresser, il faut être à l'écoute des autres. Quand je suis arrivé à Paris, Zlatan a été un grand soutien pour moi. Je lui dois beaucoup. C'est le joueur qui m'a le plus marqué depuis le début de ma carrière.

CHRISTIAN. Comment est l'ambiance au sein du vestiaire ?
Dans le football, le vestiaire est très important, car tu passes plus de temps avec tes coéquipiers qu'avec ta famille. C'est important dans les périodes difficiles d'avoir un groupe soudé. C'est le cas depuis trois ans. On rigole beaucoup dès qu'on en a la possibilité. Avec Pocho (Lavezzi), on a un feeling particulier car je suis souvent assis à côté de lui. Il apporte beaucoup de sérénité et de joie. Il a toujours une blague à faire. Même les choses graves, il les prend avec le sourire. Je pense qu'il a beaucoup souffert quand il était petit et il prend tout ce qu'il lui arrive comme un cadeau. Il transmet à tout le monde cette joie. J'aime beaucoup m'amuser aussi. On fait un travail fantastique ; alors si, nous, on ne rigole pas... Il y a tellement de gens qui ont moins de chance que nous.

LUDOVIC. Comment avez-vous réagi aux propos de Laurent Blanc qui vous reprochait votre manque de discipline ?
Je préfère un entraîneur qui me parle des choses négatives. Un joueur sait ce qu'il fait de bien, mais plus rarement ce qu'il maîtrise moins. Je n'ai aucun souci avec Laurent Blanc.

CYRIL. Comment jugez-vous le niveau de l'arbitrage en France ?
Les arbitres sont très compétents. En Italie, on a l'habitude de communiquer davantage avec les arbitres, à demander des choses. Mais, ici, ils répondent en nous criant dessus. Mais, maintenant, j'ai compris et je ne parle plus avec eux. Je sais que mes cartons peuvent être un problème pour moi et pour l'équipe. Mais je n'en prends plus pour protestation depuis longtemps. Le fait d'être averti est lié à ma position sur le terrain. Je pourrais évidemment passer tout le match sans faire de faute et ne jamais prendre de carton mais, parfois, il faut intervenir. C'est pour le bien de l'équipe, et je ne pense pas à moi dans ces moments-là.

ELSA. Que vous apportent des joueurs plus expérimentés comme Ibrahimovic, Thiago Motta ou Thiago Silva ?
Ils ont gagné beaucoup de titres dans leur carrière. Et, au-delà d'être de grands joueurs, ce sont des joueurs intelligents. Je pense qu'on ne peut pas faire une grande carrière sans cela. Je les regarde à l'entraînement, notamment Thiago Motta, qui joue au même poste que moi. J'apprends beaucoup d'eux au quotidien. Ils sont importants dans ma progression.

CHRISTIAN. Comment expliquez-vous que Paris ait parfois du mal face aux petites équipes ? Est-ce un problème de motivation ?
C'est vrai qu'il y a peu de matchs où l'on a réussi à marquer beaucoup de buts. Je ne sais pas exactement pourquoi. Nos adversaires nous ont bien observés et s'organisent tactiquement. Ils restent bien en place et nous contrent. On doit trouver les solutions pour marquer davantage, pour être plus sereins en fin de match. On a concédé trop de nuls en prenant un but sur la première occasion de l'adversaire. Une grande équipe ne peut pas se permettre cela. Mais il y a également une dimension psychologique. On joue beaucoup de matchs, ce n'est pas facile d'être toujours aussi performants. Nous avons eu des périodes où nous étions moins concentrés, et un match peut basculer sur des détails. C'est une question d'état d'esprit.

STÉPHANE. Pensez-vous réellement que le PSG peut réussir le triplé national ?
Si on doit faire le triplé, je préférerais que ce soit avec la Ligue des champions, le championnat et une coupe (rires)... J'entends souvent dire que Paris effectue une saison moins bonne, mais on est pourtant toujours engagés dans quatre compétitions. On est à deux points du leader en L 1, notre phase de groupes en Ligue des champions a été bonne, même si nous avons terminé deuxièmes. Il nous reste encore beaucoup d'objectifs. Personne n'a jamais réussi le triplé en France, cela resterait dans l'histoire. On va se livrer de toutes nos forces pour le réaliser.


L'Italie, l'Euro 2016

ELSA. Qu'est-ce qui vous manque de l'Italie que vous ne retrouvez pas en France ?
Mes amis et ma famille. Le climat aussi car, ici, c'est beaucoup plus dur. Quand j'étais en Italie, je vivais au bord de la mer. Il ne faisait pas toujours chaud mais, par rapport à certains entraînements le matin à Saint-Germain, cela n'a rien à voir.

LUDOVIC. Est-ce un regret de ne jamais avoir joué en Serie A. ?
Non. Cela signifierait que je ne suis pas content d'être ici, or je suis très heureux à Paris. Après, je suis italien, donc je regarde toujours la Serie A mais, si je dois revenir, j'espère que ce sera dans longtemps. Je veux rester très longtemps à Paris.

STÉPHANE. Quel club italien supporter vous ?
Quand j'étais petit, j'aimais la Juventus. Je regardais Zidane les yeux grands ouverts. Mais ma première équipe restera toujours Pescara.

ORNELLA. Vous êtes présenté comme le successeur de Pirlo. Mais, avec tous les cartons que vous récoltez, n'avez-vous pas peur d'être considéré comme un Gattuso avec de meilleurs pieds ?
Gattuso est un exemple. S'il n'avait pas eu cette agressivité, il n'aurait jamais fait cette carrière ni joué en sélection, car il n'est pas un phénomène. J'espère avoir un peu des deux. Pirlo est un joueur fantastique, c'est un spectacle de le voir jouer. J'ai aussi eu la chance de jouer avec Pirlo et, à l'entraînement comme en dehors, il t'apprend toujours quelque chose. On joue désormais au même poste et, pour moi, c'est le meilleur du monde.

LUDOVIC. L'équipe d'Italie peut-elle gagner l'Euro 2016 en France ?
Oui, tout comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne. Ce sont les meilleures équipes d'Europe. Après 2006, beaucoup de joueurs ont arrêté la sélection un peu comme en France. Cela prend du temps de recréer un groupe. Avec Antonio Conte, qui est un grand coach, on est en train de revenir à un niveau que l'Italie mérite. Jouer en France, ce sera spécial pour moi, car c'est le pays où est né mon fils et, quoi qu'il arrive, il restera toujours quelque chose de Paris en moi. En plus, je connais quelques-uns des stades où l'on jouera et ils sont magnifiques. Je pense que ce sera un grand Euro.

ORNELLA. Que pensez-vous de l'élection de Sergio Mattarella à la présidence de la République ? Vous intéressez-vous à la politique italienne ?
(Soupirs.) Je ne comprends pas tout à la politique. Visiblement, pour beaucoup de gens, ce n'était pas le meilleur choix. Le pays traverse une période compliquée, on essaie de retrouver la stabilité qu'on a perdue depuis longtemps. Avec un peu de patience, on va trouver une solution. Mattarella est arrivé il y a seulement deux semaines, attendons de voir ce qu'il va faire.








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Message  Vador Mar 17 Fév 2015 - 20:24

Sympa l'interview de Marco. C'est un bon gars. C'est chouette de se dire qu'il va rester longtemps chez nous
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Message  hamagil Mar 17 Fév 2015 - 21:20

la question qui pue sur les attentats..Il voulait qu'il reponde quoi Marco ????????
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Message  Psgwinner Mar 17 Fév 2015 - 22:47

hamagil a écrit:la question qui pue sur les attentats..Il voulait qu'il reponde quoi Marco ????????

c'est des lecteurs du parisien tiré au sort qui posent les questions, c'est original Very Happy
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Message  hamagil Jeu 19 Fév 2015 - 19:04

tu peut le dire que c'est original.
le mec tirer au sort pour poser une question a verratti, et qui lui parle de politique..soit il connait pas le joueur, soit il connait rien au foot, soit il c'est perdus..
faut en profiter pour poser des questions sur le club que les journaliste aiment pas poser, pour cerner un peu mieux l'ambiance..je sais pas..

en plus vus la question ,la reponse est connue, meme si le mec pense l'inverse, il le diras pas,
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